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Deux communautés des migrants, de plus en plus visibles, à Lubumbashi font l’objet de cette étude. Il s’agit des Maliens et des Chinois. Alors que les premiers sont dans la ville depuis longtemps, les derniers y arrivent après 2000. Si les premiers ont occupé un quartier en en faisant un lieu de référence pour des « Ouestaf », les Chinois sont éparpillés, mais brillent par l’appariement spatial du logement et du travail. Quelles sont des stratégies qu’entreprennent les Maliens et les Chinois pour le marquage de leur visibilité dans cette ville ? Quels réseaux créent-ils pour faire fonctionner leurs activités et comment concilient-ils le sédentarisme et le transnationalisme ?, sont quelques questions que nous allons aborder. Dans ce texte, nous entendons revisiter le discours sur l’intégration pour en comprendre les pratiques dans une ville postcoloniale. Il se dégage que l’intégration des migrants ne se lit pas à partir de architecture légale/formelle montée par l’Etat, perspective formelle qui est pertinente en Occident, mais à Lubumbashi, cette intégration se vit par le bas. Une enquête de terrain effectuée en 2009-2010 a fourni des données pour ce texte.

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Type

Conference paper

Publisher

International Migration Institute

Publication Date

16/11/2010